Cette littérature qu’on oublie d’aimer….

Une belle semaine culturelle à Chicago avec la venue notamment de l’écrivain français d’origine russe Andréï Makine qui a donné plusieurs entretiens dans les universités de Notre Dame et UIC, dans quelques librairies ainsi qu’à l’Alliance Française.

Mercredi 27 avril l’Alliance Française de Chicago offrait donc une pause déjeuner atypique et littéraire devant une audience subjuguée.

Questionné sur ses pseudonymes, sur le concept d’identité, sur le rôle de l’écriture, du style et de la mémoire, sur l’amour et la beauté, la francité et la russité, enfin sur l’éternité ou l’immortalité, l’auteur s’est prêté au jeu des questions-réponses et nous a fait voyager dans son œuvre, riche de vingt ouvrages (seize sous le nom d’Andreï Makine et quatre sous celui de Gabriel Osmonde).

On retiendra une voix forte aux « r » envoûtants et beaucoup de cohérence, celle d’un homme face à ses écrits et ses idées.

Lire Makine/Osmonde, c’est entrer dans un univers où les mots possèdent des vertus magiques, ils décantent la mémoire, la transfigurent, ils transcendent le temps, l’espace et les cultures, ils préservent la vie dans ses brefs moments d’éternité; enfin et surtout lire Makine, c’est toucher de près l’humain, dans sa fragilité et sa force, dans ses contradictions, sa complexité et aussi sa beauté.

Makine_AF_4

3 comments
  1. Beautiful, Isabelle!!

    Sent from my Sprint Phone.

  2. Elaine Harris said:

    Chère Isabelle,
    Tu as si bien trouvé le moyen avec tes questions de faire parler Makine d’une manière personnelle et ouverte. Tu as un rare talent. Merci bien, Elaine

  3. merci Elaine de ces mots chaleureux. Avoir l’opportunité de converser ainsi avec Makine sur son oeuvre est un rêve qui date de longue date, ravie que le destin ait rendu ceci possible. A Chicago finalement…qui l’eût cru?

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